On vous en parlait plus tôt, les rares entrées d’air d’un sous-sol ne sont généralement pas suffisantes pour permettre d’évacuer correctement l’humidité et les polluants de l’air intérieur.
La solution par excellence est alors la VMC : la ventilation mécanique contrôlée. Son rôle : permettre un renouvellement régulier de l’air en contrôlant l’extraction de l’air pollué et l’entrée de l’air neuf. Unique désavantage : les gaines de ventilation circulent dans toutes les pièces du sous-sol à travers un faux plafond. Si vous avez peu de hauteur disponible, placez ces gaines dans l’épaisseur des doublages des murs extérieurs, en ceinturant votre sous-sol.
Ensuite vient la question du chauffage. Si vous êtes déjà équipés d’un chauffage central, assurez-vous de la puissance de votre équipement et prolongez l’installation pour alimenter les radiateurs de votre sous-sol. Si tel n’est pas le cas, l’alternative la plus pratique et la moins chère à l’installation reste d’implanter des radiateurs électriques (comptez environ 100 W/m² et un radiateur tous les 15 à 20 m² minimum). Si les problèmes d’humidité persistent, équipez-vous plutôt en convecteurs, radiateurs à inertie ou rayonnants.
NB : pensez également aux énergies renouvelables, une solution peu coûteuse ! Installez par exemple un plancher chauffant raccordé à un réseau de tuyaux placé dans le jardin, à l’aide d’une pompe à chaleur.